Dommartin les Toul depuis la préhistoire


Arrosé par la Moselle, le Toulois est constitué par un plateau creusé de nombreuses vallées dont l'altitude varie entre 350 et 400 m. Sa situation privilégiée pour la pêche et la chasse ont attiré et fixé très tôt les populations primitives. Les sols sableux des vallées et des terrasses, faciles à cultiver, permirent de bonne heure des établissements sédentaires.

C'est ce qui découle du travail de plusieurs archéologues lorrains qui au XIXème siècle, signalent dans le Toulois des stations préhistoriques fournissant des instruments en quartz (et des caillons diluviens). Une grande partie de ces outils récoltés est considérée, par eux, comme appartenant à " l'âge le plus ancien de la pierre".

 Dommartin les Toul, ville gallo-romaine.

A l'époque gallo-romaine, de par son emplacement proche de Toul (Tullum) sur la voie entre Langres et Metz, le territoire de Dommartin lès Toul fut probablement occupé. Les preuves de cette occupation ont quasiment toutes disparu aujourd'hui.

Toutefois, on a retrouvé des débris de tuiles et de ciment en quantité au nord du territoire actuel, ce qui témoignerait de l'existence d'une villa de grandes proportions. Cependant, la zone étant inondable, les vestiges sont rares et il n'y a pas de preuve irréfutable de l'occupation de Dommartin lès Toul dès l'époque romaine.

 

894 : L'acte de naissance officiel de Dommartin-lès-Toul


Dommartin lès Toul est mentionnée officiellement pour la première fois en 894 dans la charte du roi ARNOUL sous le nom de Domnus Martinus (le seigneur
Martin). La paroisse, qui dépend de l'évêché de Toul, est située en Lotharingie, royaume issu du partage de l'empire de Charlemagne. Son nom fait référence à l'église de saint Martin de Tours et l'influence de l'Eglise est forte, à cette époque, dans toutes les décisions politiques.

Dommartin lès Toul est alors sous la protection du comte de Toul, qui ne parvint cependant pas à faire obstacle aux invasions hongroises et normandes.
On estime alors la population à environ 180 habitants dont la vie était organisée autour de la culture du blé et de la vigne ainsi que de l'élevage au profit des moines de l'abbaye de Saint-Evre.
La traversée de la Moselle à cette époque, pour rejoindre Toul, reste encore une énigme de nos jours (pont, bac, gué).

 

XVIIème et XVIIIème siècle : L'intégration à la France

Ensuite, Dommartin lès Toul continue son existence sous l'autorité des évêques de Toul et est officiellement annexée par la France en 1648 lors du traité de Munster. Cependant, elle avait beaucoup souffert de la guerre de 30 ans et peu de maisons restaient en état. Elle dut, en outre, subir un grave incendie en 1705 et une épidémie de peste.

En 1756, Dommartin lès Toul est comprise dans la prévôté de Villey Saint Etienne sous la juridiction de la généralité de Toul et du Parlement de Metz.

Elle est régie alors par le droit romain et les usages locaux.

 

Le XIXème siècle : Le siècle des bouleversements

La ville de Dommartin lès Toul continue son expansion au 19ème siècle en s'appuyant sur la culture viticole. Ainsi, la population atteint environ 800 habitants en 1841 au moment de l'édification d'une nouvelle église en lieu et place de l'ancienne devenue trop exiguë. C'est aussi l'époque de la construction du «château». Mais la fin de ce siècle sera pourtant le siège de grands bouleversements pour la commune.

 

Le XXème siècle : Le renouveau dans la continuité

Entre ville et campagne, la cité a de nombreux atouts pour séduire les nouveaux arrivants.

La ville fut un lieu militaire important pendant les deux guerres mondiales en tant que partie intégrante du système de défense français grâce à ses redoutes. Ainsi, elle servit de port d'attache pour les dirigeables à partir de 1910 sur les terrains de manœuvres proche de la Moselle. Au cours de la seconde guerre mondiale, elle fut officiellement libérée le 4 septembre 1944 à 17h00.

Elle bénéficia ensuite des emplois militaires liés à la caserne du Luxembourg et à la caserne Jeanne d'Arc devenue hôpital à partir de 1954. Leur reconversion présente ou future offre aujourd'hui la possibilité à la commune de repenser son développement urbain.

A partir des années 60, la commune se développe (lotissements Houblonnière, Boilettes, Chevry, Luxembourg, les commerces de la zone du Jonchery) elle compte maintenant près de 2000 habitants.

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